sébastien demorand
En plus d’être le fils de ma mère (et de mon père), le frère de mon frère (et de ma sœur), l’ami de Bénédict Beaugé et deux ou trois autres affinités d’intérêt discutable, je suis simplement journaliste depuis une grosse quinzaine d’années.
Après des études brillantes (accompagnées de litres de fleurie) au Centre de formation des journalistes, j’ai commencé par faire de la radio comme reporter et présentateur à Europe n° 1. Puis, j’ai trouvé plus rigolo d’être mal payé pour aller manger au restaurant et le raconter.
Ça m’a valu de fréquenter — voire de fréquenter encore — GaultMillau et Régal, Omnivore comme le Fooding®, Zurban (requiescat in pace), l’Optimum ou le Parisien (j’en passe), et d’être, encore et toujours, à RTL. Sans oublier Masterchef, sur TF1, où je mets des foulards ridiculement bariolés, et, last but not least, le City Guide Vuitton, qui me laisse arpenter à ma guise les tables parisiennes.
Il m’est aussi arrivé d’écrire des livres plus ou moins sérieux: Cantines, avec mon camarade de classe Emmanuel Rubin, chez Agnès Viénot, Les Cuisines de la critique, avec qui vous savez, au Seuil/Presses de Sciences Po (où je n’ai jamais réussi à avoir le concours, soit dit en passant), et un Petit traité de philosophie charcutière pas trop cochon, illustré par Vincent Sorel et publié par Kéribus/Le Rouergue.
Et Cuit-Cuit, là-dedans? Un blog longtemps désiré, pour tenter de cuisiner la cuisine à la sauce Beaugé-Demorand. En long, en large et en chemins de traverse. En mots, en images, en sons. Pour le dire plus simplement, j’aimerais pouvoir servir ici à manger et à boire — et éventuellement donner un coup de main pour digérer le tout.