praise the lard

mardi déc. 21, 2010

Chez Fausto Guadagni, Colonnata (province de Massa-Carrara, Italie), 1er juin 2006, 12h20.

ChezFausto - copie


help, ma junk bouffe fout le camp!

mardi déc. 21, 2010

C’est, en substance, ce que certains se disent en ce moment de l’autre côté de l’Atlantique. J’ai lu ça sur Rue89 voilà quelques jours et c’est tout simplement passionnant.

Le pitch, comme on dit à Hollywood. Il y a une semaine, Obama a signé le Healthy, Hunger-Free Kids Act, une loi initiée (si j’ai bien tout suivi) par son épouse Michelle, croisée de l’anti-obésité depuis son arrivée à la Maison Blanche.

En gros (même pas drôle), la loi dit que désormais, de plus en plus de gamins démunis vont avoir la possibilité de fréquenter les cantines, mais surtout, qu’on fera en sorte de servir dans celles-ci des choses plus saines. Évidemment, ça coûte un bras bionique (4,5 milliards de $), mais ça n’est pas forcément le seul angle d’attaque des Républicains, logiquement emmenés par une housewife de choc nommée Sarah Palin. Qui, fin novembre, rapporte Rue89, distribuait des cookies aux gentils nenfants des nécoles en leur expliquant qu’il fallait « en profiter avant que le ‘nanny state’ (l’Etat paternaliste) d’Obama ne les empêche désormais d’accéder aux plaisirs simples de la gourmandise. » It’s enormous, comme on dit parfois là-bas pour marquer sa surprise, son scepticisme ou sa franche hilarité.

Autre extrait du papier d’Hélène Crié-Wiesner, le décryptage que fait le New York Times sur le sujet: « En initiant une guerre contre la graisse et le sucre, le gouvernement touche à une question centrale du mode de vie américain. Manger trop, n’importe quoi, n’importe où, n’importe quand, en réponse à n’importe quel stimulus, est quelque chose de central, de crucial, pour notre identité. C’est tout de même nous qui avons inventé les emplacements pour tasses de café et bouteilles dans les voitures, et aussi la restauration à emporter sans descendre de voiture. Vous ne pouvez prétendre changer un aspect du comportement alimentaire sans vous attaquer à l’ensemble de notre mode de vie, à notre rapport à la nourriture. »

Conclusion du papier: les Américains ont déjà entamé l’esquisse d’un début de réflexion sur la possibilité de tendre vers une alimentation plus saine, et le mouvement n’est pas forcément l’apanage de quelques bobos démocrates (ou disons pas uniquement).

Dans la phrase qui précède, remplacez « Américains » par « Français » et dites-moi ce que ça vous inspire. Je ramasse les copies à midi.

Claes Oldenburg, Hamburger (1962), MoMA, New York, 12 septembre 2009, 11h44.

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à glisser sous le sapin

lundi déc. 20, 2010

Les hommes (et les femmes, d’ailleurs) de glou connaissent tous le site Internet Glougueule.

Pour Noël, Glougueule a pensé à vous, avec l’iPot, un cadeau de dernière minute idéal pour tous les buveurs modernes. Dont le mot d’ordre sera donc désormais: drink different.

Merci, Glougueule. Vraiment.


vaste programme

lundi déc. 20, 2010

Postface de menu, restaurant l’Amphitryon (Lorient),

17 décembre 2010, 12h34.

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à Noël, ne les oubliez pas!

jeudi déc. 16, 2010

Dans 30 Millions d’amis, ce mois-ci, un grand dossier autour des fêtes de fin d’année, avec guirlandes, sapin, boules, comme partout ailleurs, mais surtout plusieurs pages de cuisine canine.

« Kolosse, viens-ici mon kiki à son pépère! Viens mon grand, viens chercher ton palmito au pesto rouge… Cha ch’est bon, mon chien-chien, hein mon Kolosse, rhôôôô, viens faire câlin à son papa… »

Ouaf-Xmas


food porn matutinal

jeudi déc. 16, 2010

Crevettes bouquet et corail d’oursin servis sans cuisson, navets étuvés à la nage glacée, shiso et délicate gelée au yuzu, Le Meurice, Paris, 15 novembre 2010, 13h35.

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oui, on mange de ce pain-là

mercredi déc. 15, 2010

Deux petites lignes pour vous signaler l’ouverture imminente de la boulangerie de Gontran Cherrier. C’est ce week-end, au 22 rue Caulaincourt, dans le 18e arrondissement de Paris, capitale de la France. Et vous êtes prévenus, c’est notre copain. Au sens propre et étymologique du terme.

Ce jeune homme d’un petit poil plus de trente ans est très-très énervant: non seulement il a une belle gueule, mais en plus, c’est un pro comme on les aime, Bénédict et moi. Un type curieux, voyageur, fouineur, à l’aise sur le sucré comme sur le salé — on va arrêter là, ce post devient terriblement suspect. (Encore un mot alors, juste un mot: pour les marmots, à l’heure de la sortie des classes et du goûter, tartine de baguette et caramel au chocolat à… 1€ . Respect.)

Une image (pourrave, je sais!) de ce qu’il nous a fait goûter récemment: un essai de brioche au cacao. Passionnant, pas sucré du tout, des notes presque rêches, « sèches »: on a tout de suite eu envie de foie gras avec ça, ou d’une espèce de saucisson (de gibier?) à cuire en brioche, dans un esprit lyonnais. Bref, on reparle de l’adresse en détail et la bouche pleine dès que possible.

BriocheGontran


gastronomique et peut-être gothique

mercredi déc. 15, 2010

Parfois, je me sens vieux, mais viiiieux, vous n’imaginez même pas…

Ou alors je suis tout simplement largué.

Je ne sais pas du tout quoi penser de ce qui vient de m’être envoyé en plein déjeuner (thanks Meg!).

Avant de poursuivre, je vous suggère de mettre Devil’s Food d’Alice Cooper à fond. Et de planquer la marmaille, on joue pas à Halloweeen, là.

Donc… J’y vais.

Une pâtisserie « glam rock » (je cite) nommée Horror Picture Tea est inaugurée ce mercredi 15 décembre au soir, rue Saint-Honoré, dans le 1er arrondissement de Paris, la capitale de la France. On nous promet quelque chose à mi-chemin du salon de thé et du salon (hem, hem, je toussote, je m’éclaircis la voix, voilà-voilà…) de tatouage. Le public? « Un mix d’une cible jeune et décalée exaspérée par l’ambiance d’un Ladurée », clament les puissances invitantes à qui, sur le coup de Ladurée, on ne peut quand même pas donner tort.

A bien y réfléchir, je me demande si je ne vais pas aller me faire tatouer dès ce soir un macaron à la rose sur le pectoral gauche, et une truffe blanche sur le biceps droit.

Qui a dit qu’on s’ennuyait à Paris, déjà?


sur le front de l’Indication

mercredi déc. 15, 2010

Il m’arrive de lire de ces trucs, moi… Même la newsletter d’Euro-Toques, dis donc. Et bien m’en a pris, puisque j’y apprends que le kiwi de l’Adour va décrocher une Indication géographique protégée en février prochain. En fait, c’est pas tout à fait ça. Renseignement pris du côté de Mont-de-Marsan, on me dit que l’IGP a déjà été attribuée l’an dernier, mais que c’est maintenant, là, tout de suite, que le consommateur va pouvoir découvrir ses kiwis favoris recouverts du petit autocollant avec le logo officiel. Le kiwi de l’Adour, c’est 380 producteurs et grosso modo 20000 tonnes de production annuelle. Les fruits sont récoltés très tard (novembre) et donc gavés de sucre. Logiquement, vous devriez pouvoir les trouver sur les étals jusqu’en avril.

Sinon, quoi de neuf sur le front de l’IGP? Pour la saucisse de Montbéliard, ça ne saurait tarder, d’après ce que j’ai entendu tout récemment. Quant il l’agneau du Périgord, ayé, il vient tout juste de la décrocher.

Je ne sais pas pourquoi, mais je suis plutôt content pour tous ces gens-là.

Oh, à propos de kiwis et avant que j’oublie: j’ai mis la main il y a quelques jours sur un produit que je ne connaissais absolument pas, le très kawaï kiwai, nettement plus connu (tu parles!) sous le nom de kiwi de Sibérie. C’est tout petit, assez rustique, pas du tout velu comme l’est le kiwi, et comme je ne savais pas quoi en faire, je les ai gobés tels quels en faisant la popote. Marrant. Apparemment, mieux vaut connaître un bon maraîcher bio (ou un vrai jardinier) pour s’en procurer, parce que ça ne court pas les rues, ce truc. A bon entendeur…


Radar, ton univers impitoyable

mercredi déc. 15, 2010

Porte de supérette, Paris, 13 novembre 2009, 12h53.

Radar