pistaché or not pistaché?
Posté par Sébastien dans la rubrique : belles images, cuisines populaires, gazouillis dimanche déc. 5, 2010Or doncques, ça existe. Un « Championnat Du Monde Du Pâté En Croûte » — que seuls des Français y participent importe peu, après tout: quand on y réfléchit bien, ils connaissent quoi au sujet, les-autres-du-reste-du-monde, hein?!
Au début, j’avais pourtant cru à une plaisanterie. Mais j’ai vite compris qu’on ne rigolait pas avec le pâté en croûte. C’est l’an passé que je m’en suis rendu compte, si vous voulez tout savoir.
J’avais appris que se déroulait du côté de Lyon la première édition de ce championnat, et je rigolais doucement: avec Luc Dubanchet, on avait pensé, un temps, organiser un happening charcutier de ce genre-là dans le cadre du Omnivore Food Festival. Histoire de nous faire plaisir, tout simplement — parce qu’on adore ça tous les deux, le pâté en croûte, et qu’on n’est apparemment pas les seuls. Rien de tel que ces larges tranches à la fois élégantes et viandardes, désuètes et éternelles, pistachées ou pas pistachées, grasses ou aériennes: regardez ce que ce fils de charcutier de Luc mettait sur son clavier en tapotant de ses doigts boudinés son post, à l’époque.
Bref, à force de faire les malins sur le sujet, on a été repérés. Et donc invités. Dès le lundi 6 décembre, nous serons tous deux à Lyon, pour déguster des tas de pâtés, entourés d’une armada de cols bleu-blanc-rouge autrement plus compétents que nous. J’ai annoncé ça à deux copains, l’autre jour, et il me semble qu’ils en ont rigolé pendant 17 minutes: « Ah, au fait, les gars, je vous ai pas dit: je suis juré au Championnat du monde du pâté en croûte… »
L’an dernier, c’est Florian Oriol, le second de Joseph Viola, qui l’avait emporté. Son cliché est un pur moment de food porn, comme on dit en bon français. (Et entre nous, il a une autre gueule que celui qu’on a osé faire, une fois, Luc et moi.)
Bref, on va s’offrir une sublime leçon de choses à Lyon — et logiquement revenir lestés de 9kg supplémentaires sur les hanches. Ah, et puis si j’ai deux minutes, j’irai rendre visite au dernier charcutier-traiteur à préparer encore L’Oreiller De La Belle-Aurore dans sa boutique. (J’adore mettre plein de majuscules.) C’est Bénédict qui m’a parlé de cette maison l’autre jour, à propos d’un projet sur lequel je travaille: elle s’appelle Reynon, et c’est rue des Archers, dans le 2e arrondissement de Lugdunum.
Hâte d’y être.
Ah Ah ! Pris au piège. Mais qu’est ce que c’est bon le pâté en croûte !
Quelle chance.
Si j’osais je vous demanderais de ramener une petite part … on peut toujours rêver, non ? Bon je continuerai mes recherches, en attendant un possible résumé de notre nouveau docteur ès pâtés.
Bon séjour tout en excès de pâtés !
Ah Ah ! Pris au piège. Mais qu’est ce que c’est bon le pâté en croûte !
Quelle chance.
Si j’osais je vous demanderais de ramener une petite part … on peut toujours rêver, non ? Bon je continuerai mes recherches, en attendant un possible résumé de notre nouveau docteur ès pâtés.
Bon séjour tout en excès de pâtés !
Et que dire des pâtés en croûte de Guillaume Delage (Jadis)? Il paraît qu’il n’a rien à dire, mais question pâtés, en croûte ou sans, le garçon sait s’exprimer. Personnellement, je pense qu’il n’y a pas que dans les pâtés, mais c’est une autre histoire…
Bénédict (de Cuit-Cuit)
Et que dire des pâtés en croûte de Guillaume Delage (Jadis)? Il paraît qu’il n’a rien à dire, mais question pâtés, en croûte ou sans, le garçon sait s’exprimer. Personnellement, je pense qu’il n’y a pas que dans les pâtés, mais c’est une autre histoire…
Bénédict (de Cuit-Cuit)
Mea culpa: j’ai honte — oui, honte — de ne même pas avoir pensé à mentionner le chef mutique! Zélotes du « pâté crôute », comme disent parfois les chefs, voici donc l’occasion de me rattraper: foncez chez Delage, c’est grand.
Et quitte à être taxé de népotisme gastronomique, je me dois de signaler que j’ai vu passer hier soir chez un certain Yves C., de Paris, une tourte de canard sauvage absolument dingue. Comme elle sortait du four, on n’y a pas eu droit. Crotte.
Mea culpa: j’ai honte — oui, honte — de ne même pas avoir pensé à mentionner le chef mutique! Zélotes du « pâté crôute », comme disent parfois les chefs, voici donc l’occasion de me rattraper: foncez chez Delage, c’est grand.
Et quitte à être taxé de népotisme gastronomique, je me dois de signaler que j’ai vu passer hier soir chez un certain Yves C., de Paris, une tourte de canard sauvage absolument dingue. Comme elle sortait du four, on n’y a pas eu droit. Crotte.